A titre d’exemple la limite de la zone libre a été fixée par l’avance des allemands le 30 Juin
bien entendus que les Italiens réussiront quelques exploit avec leurs avion mais il reste inférieur au nôtres et au moment ou les Anglais posteront un radar a Toulon notre flotte ne risqueras plus rien
Ensuite pour l’armée Allemande j’ai trouvée un truc assez sympas c’est :
” Au 15 juin 1940, les unités avancées de l’armée allemande (les automitrailleuses des
groupes de reconnaissance) sont à 50 ou 100 km en avant du premier échelon de leurs
forces. Von Thoma, dans un document d’après-guerre (1946 ?), décrit la nécessité de
procéder à des ravitaillements en carburant par avion des unités les plus avancées. Mais
il faut savoir que vu les faibles quantités transportées par un Ju 52 et les besoins d’un
char comme le Pz-III ou le Pz-IV, ces ravitaillements ne concernent QUE les troupes de
reconnaissance, dont les blindés à roues sont intrinsèquement moins gourmands en
carburant.
Von Thoma précise qu’une Panzer Division doit être ravitaillée trois fois en 7 jours en
phase offensive (sauf en ce qui concerne les rations alimentaires). Pour un seul régiment
blindé équipé de Pz-II et Pz-III, il faut 36 000 litres de carburant pour couvrir environ
100 km. Ceci représente un peu plus de 26 tonnes. Compte tenu du “poids d’emballage”
(les fûts…), il faut compter environ 40 tonnes, soit l’équivalent de 40 vols de Ju 52. Il en
faut 15 % de moins si le régiment est équipé de chars tchèques. Or, une Panzer Division a
deux régiments de chars, sans compter tous les autres véhicules à moteurs pour
l’infanterie, l’artillerie, etc. Compte tenu du parc de camions disponibles, il était
impossible de ravitailler des forces substantielles au-delà du “seuil de Bourgogne” au 20
juin 1940.
Il faut noter que les unités allemandes ont très peu utilisé du carburant français
capturés, et ce pour deux raisons expliquées par Ritter von Thoma. D’une part le degré
d’octane du carburant français ne correspondait pas à celui des moteurs des chars
allemands. D’autre part, même pendant la débâcle, les dépôts étaient incendiés et très
peu ont été capturés intacts.
La première raison me semble personnellement un peu étrange, même si le taux de
compression des moteurs des chars allemands est effectivement supérieur à celui des
moteurs utilisés à l’époque sur les chars français (6,5/1 contre 5/1). Un élément non
mentionné par von Thoma mais signalé par von Mellenthin est l’usure des moteurs des
chars à la fin de la Campagne de France. Il faut se souvenir que les blindés allemands
utilisaient des moteurs relativement “poussés” pour l’époque et pour l’usage qui en était
fait. Par ailleurs, en combat offensif un moteur de char “travaille” beaucoup. Le besoin en
réparations importantes (changement des segments des cylindres, voire des pistons)
devait être criant au 15 juin 1940. Or, il est vrai qu’un moteur fatigué n’accepte pas aussi
facilement une essence plus pauvre qu’un moteur neuf. Ceci peut expliquer l’argument
donné par von Thoma. Il faut ajouter un cas documenté d’une Panzer Division tombée en
panne d’essence durant la Campagne de France “